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La Collégiale de Castelnau

La Collégiale de Castelnau

La Collégiale de Castelnau

Les travaux de construction de cet édifice (placé tout d'abord sous le vocable de St Jean, puis à la fin du XVIème siècle sous celui de St Louis) commencèrent en 1507, mais avaient été décidés par le baron Jean II de Castelnau, mort en 1505. Une bulle du Pape Jules II l'érigea en Collégiale dès 1506.

L'apparence extérieure est austère et s'apparente au gothique méridional avec ses épais contreforts alternant avec des fenètre en arcs brisés. L'architecture intérieure est sobre mais élégante grâce aux baies ornées de remplages et aux voûtes sur croisées d'ogives à liernes.

Cette sobriété est compensée par un riche mobilier, retable et tabernacle du XVIIème siècle, stalles Renaissance en bois sculpté peut-être inspirées de celles de la Cathédrale d'Auch.

Quelques vitraux du XVIème siècle sont conservés, notamment celui du choeur représentant Jean II de Castelnau et Anne de Culan en orants avec leur saints patrons.

Dans la chapelle sud est présenté un trésor dont la pièce maîtresse est "le bras de St Louis" reliquaire de la fin du XIVème siècle en argent et cuivre doré, donné par Louise de Bretagne, dame d'honneur de Catherine de Médicis et épouse de Guy de Castelnau. 

Entrée de la Collégiale St Louis

Représentation des armoiries de Castelnau présente au dessus de l'entrée de la Collégiale ainsi qu'à l'entrée du Château.

Détail de stale du XVI ème siècle, et Vierge à l'enfant en pierre polychrome du XV ème siècle.

Maisons du Chapitre, à côté de la Collégiale

Huit chanoines, dont la présence à Castelnau avait été instituée lors de la fondation de l'église collégiale par le baron Jean de Castelnau en 1506, résidaient dans cet ensemble de maisons construites au XVIème siècle.

Ces religieux, sous l'autorité d'un doyen, avaient pour charges les offices et la grand-messe quotidienne, ainsi que des intentions de prières régulières pour le baron fondateur.

Ses ressources décliant, le chapitre de la collégiale ne comprenait plus que deux chanoines et un doyen dès le milieu du XVIIIème siècle. Il fut définitivement supprimé à la Révolution.

Maison des Moines